Édition du mercredi 22 janvier 2014
Var : les arrêtés de catastrophe naturelle signés « dans quelques jours »
Les cours d’eau du Var sont progressivement revenus dans leur lit lundi et mardi, laissant derrière eux des paysages de désolation : maisons partiellement détruites, voitures et camions emportés, bateaux échouées par centaines, arbres abattus, culture dévastées. Certaines maison, bien qu’encore habitables, sont jugées « dangereuses » par le préfet du Var qui a demandé aux maires de les identifier pour reloger d’urgence leurs habitants. L’évaluation des dégâts prendra à présent plusieurs jours, au moins.
Face à des élus, des professionnels et des habitants qui dénoncent la multiplication des inondations – la région a déjà été frappée par de graves crues en 2010 et 2011 – le préfet, puis le gouvernement, ont rapidement annoncé des mesures. Le préfet du Var, Laurent Cayrel, a pointé un « manque de cohérence » dans la gestion des rivières, chaque commune agissant pour l’instant indépendamment des autres. Il a annoncé la création de syndicats mixtes de gestion des cours d’eau, précisant que « tous les cours d’eau du Var seront couverts » par un tel syndicat avant la fin de l’année. Par ailleurs, selon Laurent Cayrel, à partir du mois d’avril prochain, la constructibilité sera systématiquement soumise à des PPRI (plans de prévention du risque inondation), lesquels seront opposables aux PLU.
La situation dans le Var a également été évoquée hier à l’Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a interpellé le gouvernement en lui demandant de donner un délai pour la publication des arrêtés de catastrophe naturelle, estimant que les procédures devaient être « accélérées ». C’est le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, qui lui a répondu, en commençant par rendre hommage au « formidable élan de solidarité des services de l’État, des élus et de la population ». Le ministre a donné les deux axes de la politique du gouvernement : « Aller plus vite dans la réparation, aller plus loin dans la prévention ». Il s’est engagé à ce que soient signés « dans quelques jours » les arrêtés de catastrophe naturelle : « Nous sommes allés très vite en Bretagne, nous irons très vite dans le Var et les Alpes-Maritimes », a assuré Philippe Martin.
En matière de prévention, le ministre a souhaité que se « poursuive le dialogue avec les élus sur les plans de prévention du risque inondation », et surtout « faire vivre cette nouvelle compétence que nous avons votée dans la nouvelle loi métropoles, qui donne aux collectivités la gestion des milieux aquatiques et des inondations ». Lors des débats, plusieurs associations d'élus, dont l'AMF, avaient demandé le retrait du texte des dispositions créant cette nouvelle compétence (lire Maire info du 18 octobre 2013).
On ne peut que noter que toutes les mesures annoncées ici figuraient déjà dans un rapport sénatorial rendu le 10 octobre… 2012, et faisant suite aux inondations de 2010 et 2011. Depuis, les mesures préconisées sont visiblement restées lettre morte (lire Maire info du 12 octobre 2012).
Face à des élus, des professionnels et des habitants qui dénoncent la multiplication des inondations – la région a déjà été frappée par de graves crues en 2010 et 2011 – le préfet, puis le gouvernement, ont rapidement annoncé des mesures. Le préfet du Var, Laurent Cayrel, a pointé un « manque de cohérence » dans la gestion des rivières, chaque commune agissant pour l’instant indépendamment des autres. Il a annoncé la création de syndicats mixtes de gestion des cours d’eau, précisant que « tous les cours d’eau du Var seront couverts » par un tel syndicat avant la fin de l’année. Par ailleurs, selon Laurent Cayrel, à partir du mois d’avril prochain, la constructibilité sera systématiquement soumise à des PPRI (plans de prévention du risque inondation), lesquels seront opposables aux PLU.
La situation dans le Var a également été évoquée hier à l’Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement. Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a interpellé le gouvernement en lui demandant de donner un délai pour la publication des arrêtés de catastrophe naturelle, estimant que les procédures devaient être « accélérées ». C’est le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, qui lui a répondu, en commençant par rendre hommage au « formidable élan de solidarité des services de l’État, des élus et de la population ». Le ministre a donné les deux axes de la politique du gouvernement : « Aller plus vite dans la réparation, aller plus loin dans la prévention ». Il s’est engagé à ce que soient signés « dans quelques jours » les arrêtés de catastrophe naturelle : « Nous sommes allés très vite en Bretagne, nous irons très vite dans le Var et les Alpes-Maritimes », a assuré Philippe Martin.
En matière de prévention, le ministre a souhaité que se « poursuive le dialogue avec les élus sur les plans de prévention du risque inondation », et surtout « faire vivre cette nouvelle compétence que nous avons votée dans la nouvelle loi métropoles, qui donne aux collectivités la gestion des milieux aquatiques et des inondations ». Lors des débats, plusieurs associations d'élus, dont l'AMF, avaient demandé le retrait du texte des dispositions créant cette nouvelle compétence (lire Maire info du 18 octobre 2013).
On ne peut que noter que toutes les mesures annoncées ici figuraient déjà dans un rapport sénatorial rendu le 10 octobre… 2012, et faisant suite aux inondations de 2010 et 2011. Depuis, les mesures préconisées sont visiblement restées lettre morte (lire Maire info du 12 octobre 2012).
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